L’échographie en rééducation

L'échographie en rééducation

Formation en échographie: méthode RUSI pour kinésithérapeutes

Cette formation a pour objectif l’introduction d’une technique d’exploration utilisée depuis 20 ans dans d’autres pays. De nombreuses publications scientifiques ont corroboré sa validité. Des organisations telles que la WCPT (The World Confederation for Physical Therapy), IFOMPT (the International Federation of Orthopaedic Manipulative Physical Therapists), APTA (American Physical Therapy Association) ou le ISEAPT (International Society for Electrophysical Agents in Physical Therapy) ont donné leur aval concernant l’utilisation de cette technique.

[tabby title=”Information”]

Information

  • Durée: 40 heures
  • Places disponibles: 24
  • Formation réservée: aux kinésithérapeutes DE
  • Intervenant: Samuel Fernández Carnero

LIEUX: 

  • Barcelone: KenZen Formación Barcelone | Avda. Diagonal, 474 – 476 avec Via AUGUSTA. “BATIMENT WINSOR”. Entr. 1ª. Escalier B. Il y a également un accès par Via Augusta, en face de l’Hôtel Abba Balmoral.
  • Paris: Adresse à confirmer

DATES

PARIS

  • Première partie: 16 et 17  avril  2015
  • Deuxième partie: 23 et 24  avril  2015

Heure

  • Samedi et dimanche
  • Horaires à confirmer

PRIX

  • Prix:  Prix: 650 € :(Possibilité de prise en charge FIF PL €)

Procédure d’inscription:
1.- Remplir ce formulaire Inscription Cours
2. Effectuer un virement bancaire de 50 % du montant total sur le compte BANCO SABADELL ES20 0081 0646 3400 0136 1838. BIC: BSABESBB
Indiquer dans le libellé ECO + NOM et PRENOM
3. Envoyer un courrier électronique à info@cursosfisiosysalud.com en joignant le justificatif du virement
Mode de paiement:

  • 50% au moment de l’inscription
  • 50% le premier jour de cours à la réception

[tabby title=”Description de la formation”]

Pourquoi se former en échographie ?

Au cours de la dernière décennie, l’utilisation de l’échographie a apporté des énormes progrès dans le domaine de l’imagerie médicale. De nombreuses études comparent la fiabilité et la validité de l’échographie avec le Gold Standard : l’IRM.

Actuellement, la formation des kinésithérapeutes en échographie est essentielle dans divers pays tels que l’Australie, les États Unis, le Canada ou l’Angleterre.

Depuis le mois de mars 2015 l’utilisation de cette technique est autorisée et soutenue par le Conseil National de l’Ordre de Kinésithérapeutes (AVIS – CNO n° 2015-01). Grace à cette démarche, on prévoit un développement de l’utilisation de l’échographe dans la prise en charge du kinésithérapeute. Cette décision peut aussi jouer un rôle très important dans la recherche clinique, en permettant aux kinésithérapeutes d’utiliser un outil valide et fiable.

L’utilisation de l’échographie en kinésithérapie nous permet d’élaborer un bilan diagnostic ainsi que la mise en place de traitements d’une très haute qualité.

[tabby title=”Objectifs”]

Jusqu’à aujourd’hui, l’échographie était utilisée pour analyser des tissus afin d’identifier des altérations de type traumatique ou dégénératif au niveau histologique.
Néanmoins, cette partie de l’étude de l’échographie est de la compétence des médecins radiologues et ne sera donc pas l’objet d’étude de cette formation.

L’objectif de cette formation est d’intégrer l’utilisation de l’échographie dans la détection des troubles de l’activité musculaire et de pouvoir déterminer le fonctionnement de ces muscles afin de réaliser une évaluation approfondie, exhaustive et précise.

Il est important de différencier l’utilisation de l’échographe ayant comme objectif le diagnostic clinique de la pathologie (USI : Ultrasound Imaging) et l’utilisation de l’échographe ayant comme but le diagnostic morphologique et fonctionnel (RUSI : Rehabilitative Ultrasound Imaging). Cette différence à été décrite par le Dr Stokes grâce à son diagramme
La visualisation de l’activité musculaire nous permet développer des traitements plus précis et efficaces que ceux qui on été déterminés par des tests fonctionnels ou par l’intuition.

[tabby title=”Programme”]

1. Introduction à l’utilisation de l’échographe

– Apprendre à reconnaître les éléments de l’équipement
– Pouvoir utiliser tout type d’équipement
– Apprendre à ajuster les Presets basics de façon autonome

2. Apprendre a maîtriser une sonde échographique

– Reconnaître les éléments de la sonde et ses possibilités d’utilisation
– Après le placement de la sonde, être capable de reconnaître la région anatomique

3. Reconnaissance de structures

– Apprendre a différencier les images des différents tissus musculo-squelettiques
– Utilisation du Doppler afin de pouvoir différencier les structures vasculaires
– Réalisation de tests dynamiques pour comparer la fonction et la structure
– Interpréter des images d’échographie
– Connaître l’anatomie échographique des articulations : épaule, carpe, genou et cheville

4. Introduction à l’échographie musculo-squelettique

– Justification et faisabilité d’un équipement d’échographie dans un cabinet. Législation. Synergies inter-professionnelles
– Bases de l’échographie, instruments, règles d’utilisation internationales, recommandations techniques des sociétés scientifiques (EFSUMB, BUS, SEECO et SEEFi)
– Consentement éclairé
– Génération et optimisation de l’image

5. Exploration des membres :

– Rappel anatomique :
– Anatomie de l’épaule. Anatomie échographique
– Anatomie du carpe. Anatomie échographique
– Anatomie du genou. Anatomie échographique
– Anatomie de la cheville. Anatomie échographique
– Exploration échographique :
– Protocole d’exploration de l’épaule. Tests dynamiques
– Protocole d’exploration du carpe . Tests dynamiques
– Protocole d’exploration du genou. Tests dynamiques
– Protocole d’exploration de la cheville. Tests dynamiques
– Révision des cas cliniques

6. Technique RUSI (Rehabilitative Ultrasound Imaging)

– Apprendre quelle est l’origine de cette technique et l’objectif de son système d’exploration
– Connaître les tests d’évaluation
– Intégrer les tests cliniques dans le système d’exploration
– Réaliser un analyse bio-méchanique et morphologique des différentes régions
en relation à la symptomatologie du patient
– Intérêt de la méthode RUSI en recherche clinique.

  • 1. Validité et fiabilité de l’utilisation de l’échographie panoramique
  • 2. Études de la validité et fiabilité de la technique RUSI. RUSI vs IRM

– Utiliser une méthode de travail basé sur les preuves pour valider la prise en charge

  • 1. Morphologie. Cross Sectional Areas (CSA). Forme, taille, épaisseur des structures. Angles d’inclination de l’union myotendineuse. Infiltrations de tissus adipeux et conjonctif. Échographie panoramique en kinésithérapie. Validité et fiabilité de techniques. Adéquation et pertinence des techniques.
  • 2. Fonctionnalité

– Paroi abdominale : identifier les quatre objectifs associés à l’exploration de la paroi abdominale :

  • 1. Paroi antérieure : transverse de l’abdomen en décubitus dorsal et fascias abdominales dans la ligne blanche.
  • 2. Paroi latérale (ligne semi-lunaire). État au repos, expiration forcée, test d’élévation active de la jambe tendue et contraction isolée du transverse de l’abdomen.

– Plancher pelvien :identifier les quatre objectifs associés à l’exploration de la paroi abdominale.

  • 1. Plancher pelvien et vessie. Vu en axe sagittal. Observation en repos, en contraction de la musculature périnéale et en contraction musculature périnéale associé à une manœuvre de Valsalva. Mesure du mouvement vésical : caliper et mode-M
  • 2. Plancher pelvien et vessie. Vu en axe transversal. Observation :

– En position de repos
– Contraction musculaire périnéale
– Contraction musculaire périnéale associé à une manœuvre de Valsalva
– Test d’élévation active de la jambe tendue
– Rachis lombaire. Identifier les quatre objectifs associés à l’exploration de la paroi abdominale.

  • 1. Multifides superficiels et profonds en coupe transversale
  • 2. Multifides superficiels et profonds en coupe longitudinale
  • 3. Test d’élévation active de la jambe tendue (ASRL)

– Observation du diaphragme et du grand dentelé.
– Musculature cervicale

  • 1. Trapèze
  • 2. Muscles spinales postérieures profondes
  • 3. Muscles fléchisseurs du cou (Longus Colli)

– ATM, visage et muscles chargés de la mastication
– Interprétation de l’image. Qualitatif.

  • 1. Au repos
  • 2. Lors de la respiration
  • 3. Activité musculaire avec une sollicitation spinale.

– Interprétation de l’image. Quantitatif.

  • 1. Placement de la sonde
  • 2. Mesures en RUSI

– Applications cliniques :

  • 1. Troubles lombo-pelviens
  • 2. RTUS Pour réduire l’hypertonicité
  • 3. RTUS pour favoriser l’activité musculaire

7. Utilisation de l’échographe pour écho-guider différentes techniques en kinésithérapie (type dry-needle)

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